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à la recherche de l´inspiration
2 octobre 2005

Poids du vide, présence du manque

La crainte de l´effondrement:

Crainte de relâcher l´attention, de perdre ses défenses, on a trop besoin de protection...Parfois cet appel à la vigilance incite à la prudence, pârfois il relève d´une inhibition plus fondamentale qui nous empêche de progresser.

Sensation indescriptible éprouvée par celui ou celle qu´une progression angoisse, " la crainte de l´effondrement" a trait à l´expérience du passé de l´individu et aux caprices de l´environnement.

C´est de cette sensation d´avoir à supporter, seul, ce qui est au-dessus de nos forces, que naît l´impression récurrente de craindre de s´effondrer dans toute situation qui rappelle celle - ou celles - où ces forces firent défaut, et l´urgence de s´y soustraire avant même qu´elle ne survienne, de crainte qu´elle ne survienne!

L`appréhension de se trouver face à ce que l´on croit être l´irréparable ( à venir )- alors que nous serions (re)soumis à un (ir)réparable passé-nous conforte ( tout petits que nous sommes aussi restés) dans de rassurantes habitudes qui privent du bénéfice de nouvelles expériences, en maintenant nos défenses en alerte de façon préventive radicale. Il s´agit de se dégager de ce passé pour le rendre -aujourd´hui- définitivement moins redoutable que redouté!

Quand l´environnement original a fait faillite ( ce qui est le cas de tout environnement à des degrés divers de "cruautés" plus ou moins normale, légitime, tolérable, formatrice ou ...intolérable), cette sensation de faillite se rappelle à l´être, aussi longtemps que sa dimension démesurément angoissante n´est pas arrivée à la conscience, pour y être reconnue, dans un contexte de confiance régénérant, restructurant, réparateur.

Aller à la rencontre de ce que l´on redoute apprend à ne plus le redouter.

Oser pleurer, perdre la face, oser refuser a priori plutôt que d´accepter à priori, oser accepter ce que l´on a pris l´habitude de refuser. Dénouer l´impossible. Pour ne plus tourner en rond, ni piétiner sur place et enfin sortir (du pays, des habitudes, de la routine, d´un carcan oppressant) sans plus craindre de s´écrouler.

Passages à vide, au-dessus du vide, sans contrôle ni autorisation, il est normal d´en redouter la résurgence, mais vital d´en prendre conscience pour ne pas "répéter" la crainte du vide et ce qui l´engendre.

                                                                                                                 ( "couper le cordon": Virginie Megglé )

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Commentaires
L
à force de marcher dessus , on finit par trouver l´équilibre...<br /> Evidemment si on persiste à voir le mal...on pourrait tomber dans le canal
L
Et je dirais même: Il est le boulet qui se jette dans le canal (à force de marché sur le fil, forcément).
L
Merci de jeter à nouveau le pavé dans la marre...je vais finir par t´attribuer le don! <br /> Monsieur a le don du pavage de marre...<br /> ...chemine
C
Mon cheminement va éclore de manière publique. Non pas pour attirer les foules, convertir ou quoi qu'il en puisse être. Le besoin simplement. Et comme j'ai dit: il est parfois essentiel de s'avouer vaincu et capituler. Sur ce, j'espère que les ablutions d'orteils ont été bénéfiques ;-)
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